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Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions

Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions

Les infractions en matière de stupéfiants : une répression toujours plus stricte

Les infractions relatives aux stupéfiants constituent un pan essentiel du droit pénal français. La lutte contre le trafic de drogue

s’inscrit dans une politique répressive particulièrement rigoureuse, renforcée au fil des décennies afin de mieux contrôler les flux de

substances illicites et de réduire les risques sanitaires.

L’encadrement législatif repose principalement sur le Code pénal, le Code de la santé publique, et s’appuie également sur

diverses conventions internationales ratifiées par la France.

I).  —  La notion de produits stupéfiants

(Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

L’article 222-41 du Code pénal renvoie à l’article L. 5132-7 du Code de la santé publique pour définir les produits stupéfiants, à savoir les substances ou plantes classées comme telles par voie réglementaire. L’arrêté du 22 février 1990, modifié régulièrement, précise cette classification selon deux grandes catégories :

  • Les produits psychotropes, qui agissent sur le système nerveux central et modifient les perceptions, l’humeur ou la conscience ;

  • Les substances vénéneuses, présentes dans de nombreux médicaments, dont la dangerosité dépend de la dose administrée.

Cette classification s’inscrit dans un cadre international, notamment la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 et la Convention de 1971 sur les substances psychotropes. La jurisprudence, notamment de la Cour de cassation, a validé cette définition éclatée, la jugeant conforme au principe de légalité des délits et des peines.

II).  —  L’incrimination de la consommation de stupéfiants

(Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

Contrairement à certaines évolutions législatives étrangères privilégiant une approche sanitaire, la France maintient une qualification délictueuse de la consommation de stupéfiants. L’article L. 3421-1 du Code de la santé publique sanctionne l’usage illicite de stupéfiants par un an d’emprisonnement et 3 750 € d’amende, sans distinction selon la fréquence de consommation.

Cette infraction est instantanée, ce qui signifie que le simple fait de consommer une drogue, même une seule fois, constitue une infraction. Dans une perspective de réduction des risques, la loi permet toutefois au procureur de la République ou au juge d’instruction d’ordonner une injonction thérapeutique. Le respect de cette injonction peut aboutir à une dispense de peine. Cependant, cette alternative demeure souvent symbolique et rarement appliquée, en raison d’un manque de moyens et d’un désintérêt croissant pour les poursuites de consommation simple.

III).  —  La participation au trafic de stupéfiants

(Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

Le législateur français a choisi une stratégie de répression ciblée, distinguant plusieurs comportements constitutifs de trafic.

     A).  —  Les crimes liés au trafic

Les comportements les plus graves sont qualifiés de crimes. L’article 222-34 du Code pénal punit de la réclusion criminelle à perpétuité et de 7,5 millions d’euros d’amende le fait de diriger ou organiser un groupement criminel destiné au trafic de stupéfiants.

La production ou fabrication en bande organisée est punie de 30 ans de réclusion, et de 20 ans si l’auteur agit seul. Le niveau de peine est directement proportionné à la dangerosité du comportement et au degré d’organisation du réseau.

     B).  —  Les délits liés au trafic

Les actes plus « ordinaires » de trafic — importation, exportation, transport, détention, offre, acquisition, cession — relèvent de délits, mais restent lourdement sanctionnés (jusqu’à 10 ans de prison et 7,5 millions d’euros d’amende).

Chaque acteur est pénalement responsable à titre personnel : le transporteur, le détenteur, le vendeur sont tous considérés comme auteurs distincts, même s’ils agissent au sein du même réseau. Cette distinction permet de judiciariser chaque maillon de la chaîne sans exiger la preuve d’une organisation globale.

Une attention particulière est portée à la vente de détail. L’article 222-39 du Code pénal sanctionne l’offre ou la cession, y compris à usage personnel, de 5 ans d’emprisonnement (portée à 10 ans si un mineur est impliqué). La Cour de cassation a précisé que cette infraction spéciale prévaut sur l’article 222-37 relatif à la distribution générale, évitant ainsi des peines disproportionnées pour les revendeurs de rue.

     C).  —  Les présomptions de participation au trafic

(Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

La loi prévoit des mécanismes de présomption pour réprimer les personnes vivant du trafic sans lien direct avec un acte précis. Il peut s’agir :

  • D’une disproportion flagrante entre les ressources déclarées et le train de vie, combinée à des liens avérés avec des trafiquants ;

  • De justifications mensongères sur l’origine des fonds.

Ces infractions, punies respectivement de 3 à 10 ans de prison, traduisent une volonté de lutter contre le blanchiment et le financement indirect du trafic. La jurisprudence exige néanmoins des éléments objectifs pour caractériser ces liens, protégeant ainsi les droits de la défense.

     D).  —  Les participations indirectes au trafic

(Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

L’approche répressive inclut également les acteurs périphériques, tels que ceux qui facilitent ou dissimulent les fruits du trafic. Le blanchiment (article 324-1 du Code pénal) vise le recyclage des profits illicites issus du trafic, puni de 10 ans d’emprisonnement.

L’aide au toxicomane, qui consiste à favoriser l’usage de drogue (mise à disposition d’un local, fourniture d’ustensiles, etc.), constitue également une infraction autonome, punie à hauteur des peines de distribution. Cette stratégie permet de sanctionner tout comportement favorisant l’économie souterraine, même sans vente directe.

Conclusion

Le régime juridique applicable aux stupéfiants repose sur une répression multiforme, ciblant à la fois les actes de consommation, les trafics organisés, et les intervenants indirects. Chaque étape du circuit — de la culture à la vente, en passant par le transport et le blanchiment — fait l’objet d’une incrimination spécifique, avec des peines adaptées à la gravité du comportement.

Cette approche permet une répression efficace, mais elle soulève également des questions fondamentales : la distinction claire entre usager et trafiquant suffit-elle à répondre aux enjeux sanitaires ? La répression, si forte soit-elle, permet-elle une réduction durable des usages et des réseaux ?

Alors que certains pays font le choix de la dépénalisation, voire de la légalisation encadrée, le modèle français reste fondé sur la pénalisation et la dissuasion. Mais les critiques se multiplient, et la réflexion sur une évolution du traitement juridique des stupéfiants est plus que jamais d’actualité.

IV).  —  Contactez un avocat

(Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

pour votre défense

Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions

1).  —  Définitions et fondements juridiques

substances illicites, produits stupéfiants, produits psychotropes, substances vénéneuses, usage illicite, article 222-34, article 222-37, article L. 3421-1, article L. 5132-7, classification des stupéfiants, arrêté du 22 février 1990, Convention de 1961, Convention de 1971, directive européenne drogues, Code de la santé publique, Code pénal, infraction instantanée, légalité des délits et des peines, répression pénale, tolérance zéro, champ d’application, convention internationale, définition juridique, nature du produit, posologie illicite, dangerosité, usage détourné, caractère addictif, régime dérogatoire

2).  —  Infractions principales

trafic de stupéfiants, consommation de stupéfiants, détention de stupéfiants, offre illicite, cession à titre gratuit, importation non autorisée, exportation illicite, production de stupéfiants, fabrication clandestine, présomption de trafic, blanchiment de produit stupéfiant, usage personnel, usage collectif, vente à un mineur, vente en établissement scolaire, dissimulation de drogue, réception de produits prohibés, distribution illégale, livraison dissimulée, infraction douanière, usage partagé, réseau de revente, planque de stupéfiants, culture de cannabis, possession illégale, mise à disposition de locaux, stockage de stupéfiants, transport non autori

3).  —  Sanctions pénales encourues

réclusion criminelle, peine de prison ferme, amende de 7,5 millions €, interdiction de séjour, peine plancher, sursis avec mise à l’épreuve, travail d’intérêt général, interdiction professionnelle, injonction thérapeutique, peine complémentaire, peine d’emprisonnement, saisie de biens, confiscation de véhicules, privation de droits civiques, obligation de soins, responsabilité pénale, peine symbolique, réparation du préjudice, mise à l’épreuve renforcée, suspension du permis, inscription au casier judiciaire, suivi socio-judiciaire, mesure éducative, placement sous surveillance électronique, dommages et intérêts, interdiction de territoire, peine d’interdiction de droits, non-exécution partielle

4).  —  Procédures et poursuites

enquête préliminaire, garde à vue, perquisition, interpellation, comparution immédiate, convocation par officier de police judiciaire, information judiciaire, instruction préparatoire, audition libre, commission rogatoire, saisie des produits, analyse toxicologique, saisine du parquet, délégation judiciaire, mise en examen, réquisitoire introductif, réquisitoire définitif, référé liberté, audition de témoins, constat d’huissier, flagrance, présentation devant le juge, cour d’assises, tribunal correctionnel, notification des charges, classement sans suite, alternatives aux poursuites

5).  —  Acteurs judiciaires

procureur de la République, juge d’instruction, juge des libertés et de la détention, policier judiciaire, gendarmerie nationale, avocat pénaliste, magistrat du parquet, juge correctionnel, officier de police judiciaire, président de la cour, avocat de la défense, avocat des parties civiles, expert toxicologue, assistant de justice, greffier, interprète judiciaire, agent des douanes, personnel pénitentiaire, médecin expert, autorités sanitaires, service des stupéfiants, observatoire des drogues, organisme de traitement, centre de désintoxication, référent toxicomanie

6).  —  Comportements aggravants

récidive légale, vente à un mineur, trafic en bande organisée, trafic international, usage dans un établissement scolaire, usage en détention, menace ou violence, usage d’armes, dissimulation de preuve, falsification de documents, fuite à l’arrestation, refus de prélèvement, obstacle à la saisie, association de malfaiteurs, complicité active, provocation à l’usage, provocation à la vente, intimidation de témoin, usage de mineurs dans le trafic, trafic sur internet, réseaux sociaux et drogue, utilisation d’appli cryptée, trafic via darknet

7).  —  Typologie des substances

cannabis, résine de cannabis, herbe de cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy, MDMA, LSD, kétamine, méthamphétamine, morphine, subutex, méthadone, GHB, crack, benzodiazépines, amphétamines, codéine, opioïdes, solvants, stupéfiants de synthèse, plantes hallucinogènes, champignons hallucinogènes, tabac mélangé à des drogues, boissons alcoolisées dopées, nouveaux produits de synthèse, produits détournés

8).  —  Mécanismes de présomption

train de vie injustifié, liens avec trafiquants, fréquentation de réseaux connus, absence de revenus déclarés, justifications mensongères, dépenses suspectes, absence de bulletins de paie, multiplication de déplacements suspects, témoignages de voisins, présence de balances de précision, emballages de conditionnement, argent liquide dissimulé, véhicule modifié pour transport, absence de contrat de travail, déclarations incohérentes, usage de faux documents, empreintes sur sachets, clés de box suspects, communication cryptée détectée, relation suivie avec revendeurs

9).  —  Blanchiment et infractions associées

blanchiment d’argent, recel de stupéfiants, conversion de fonds, placement de fonds illicites, achat immobilier suspect, ouverture de comptes offshore, transferts d’espèces, fausses factures, utilisation de prête-nom, montages frauduleux, déclaration d’activité fictive, dissimulation de patrimoine, vente au noir, commerce parallèle, blanchiment par activité légale, transport de fonds illicites, trafic d’influence, association de malfaiteurs, usage de société écran, fraude fiscale aggravée

10).  —  Prévention et alternatives

injonction thérapeutique, sevrage encadré, accompagnement médico-social, prévention en milieu scolaire, formation des personnels éducatifs, campagne de sensibilisation, information sur les risques, centre de soins spécialisés, médiation pénale, suivi socio-judiciaire, partenariat police-santé, programme de substitution, intervention en établissement scolaire, formation des magistrats, prévention communautaire, action éducative, intervention en centre pénitentiaire, accueil familial encadré, échange avec anciens usagers, analyse de produit, réduction des risques

Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions

1).  —  Définitions et fondements juridiques1

La consommation de stupéfiants est définie par l’article L. 3421-1 du Code de la santé publique.
Les produits stupéfiants sont listés à l’article L. 5132-7, régulièrement mis à jour par voie réglementaire.
La Convention de 1961 impose aux États de classer certaines substances comme produits illicites.
Un usage détourné de médicaments à des fins récréatives peut constituer une infraction pénale.

La jurisprudence admet qu’une définition éclatée des stupéfiants reste conforme au principe de légalité.

Les substances psychotropes, en altérant la conscience, relèvent pleinement du régime répressif prévu par la loi.
Le Code pénal complète les incriminations prévues dans le Code de la santé publique.
Une infraction instantanée se caractérise par le simple fait de consommer, sans condition de durée ou répétition.
Les arrêtés ministériels, comme celui du 22 février 1990, précisent la liste des produits interdits.
La notion de stupéfiant s’apprécie au regard de ses effets pharmacologiques et de son classement légal.

2).  —  Infractions principales

La détention de stupéfiants est punie, même sans projet de revente, dès lors qu’elle concerne un produit classé illicite.
L’offre ou la cession de drogue à autrui constitue une infraction distincte, punie par l’article 222-39.
L’importation de stupéfiants est punie dès le franchissement de frontière avec un produit prohibé.
La vente à un mineur constitue une circonstance aggravante justifiant une peine portée à 10 ans.
La fabrication clandestine de produits stupéfiants relève du crime organisé, réprimé par l’article 222-35.


Le simple transport de drogue est une infraction autonome, indépendamment du stockeur ou du revendeur.

L’usage personnel ne fait pas obstacle à des poursuites si le produit est illégalement détenu.
La présomption de trafic repose parfois sur la quantité saisie, même en l’absence de revente avérée.
La distribution illicite, même ponctuelle, constitue une participation active au trafic.
L’usage collectif peut être retenu lorsqu’un local est mis à disposition pour consommer des produits stupéfiants.

3).  —  Sanctions pénales encourues

Le chef de trafic de stupéfiants en bande organisée encourt jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité.
Une amende de 7,5 millions d’euros peut s’ajouter à la peine de prison en cas de trafic aggravé.
Une injonction thérapeutique permet d’éviter l’incarcération si le consommateur suit une prise en charge médicale.
La confiscation de véhicules utilisés pour transporter de la drogue est systématiquement ordonnée.
L’interdiction de séjour peut s’ajouter aux peines principales pour limiter le rayonnement territorial du trafic.
La privation des droits civiques peut sanctionner une récidive grave liée à un trafic structuré.
Une obligation de soins peut être imposée à un usager dépendant reconnu pénalement responsable.
Le casier judiciaire conserve toute condamnation liée aux stupéfiants, sauf en cas de dispense motivée.
Le suivi socio-judiciaire est une mesure de contrôle postérieure à l’exécution de la peine.
Une astreinte civile peut accompagner une injonction de retrait de produits stupéfiants d’un lieu.

4).  —  Procédures et poursuites

La garde à vue pour une infraction liée aux stupéfiants peut être prolongée jusqu’à 96 heures.
Une perquisition domiciliaire est fréquemment ordonnée en cas de présomption de stockage de drogue.
La comparution immédiate est souvent utilisée pour les trafiquants interpellés en flagrance.
L’instruction préparatoire permet d’enquêter sur les trafics internationaux et les réseaux complexes.
Une analyse toxicologique des produits saisis est indispensable à l’établissement de l’infraction.
La saisie du téléphone du suspect est autorisée dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue.
Le juge d’instruction peut délivrer un mandat de dépôt en cas de présomptions graves.
La cour d’assises peut être compétente en cas de crime organisé avec violence aggravée.
Un classement sans suite peut être envisagé si le produit n’est pas formellement classé comme stupéfiant.
La convocation par OPJ précède souvent la transmission du dossier au parquet compéte

5).  —  Acteurs judiciaires

Le procureur de la République oriente les poursuites en matière de trafic de stupéfiants.
Le juge d’instruction dirige l’enquête lorsqu’un trafic complexe ou international est suspecté.
L’officier de police judiciaire procède à l’interpellation, à la perquisition et à l’audition des suspects.
Un avocat pénaliste accompagne le mis en cause dès la garde à vue, même en cas de simple consommation.
Le juge des libertés et de la détention statue sur le placement en détention provisoire.
Les douaniers sont compétents pour saisir des stupéfiants lors de contrôles frontaliers.
Un expert toxicologue est requis pour déterminer la nature exacte du produit saisi.
Les magistrats du siège apprécient la gravité de l’infraction au regard du profil de l’auteur.
Le greffier d’audience enregistre les actes du procès pénal lié au trafic de drogue.
Les autorités sanitaires peuvent être consultées lorsqu’un produit saisi est méconnu du registre officiel.

6).  —  Comportements aggravants

La vente à un mineur constitue une circonstance aggravante prévue par l’article 222-39.
Le trafic en bande organisée fait encourir des peines criminelles renforcées.
La récidive légale entraîne un alourdissement automatique des sanctions encourues.
Le trafic en détention constitue une infraction aggravée, souvent associée à des violences.
L’usage d’armes lors du trafic renforce la dangerosité pénale de l’acte commis.
Le fait d’utiliser un mineur comme intermédiaire constitue un facteur d’aggravation majeur.
Le refus de prélèvement biologique peut constituer une infraction autonome réprimée.
L’intimidation de témoin est sévèrement sanctionnée lorsqu’elle vise à protéger un trafic organisé.
La fuite lors de l’interpellation est un comportement interprété comme une obstruction volontaire.
Le recrutement de mules via les réseaux sociaux montre l’évolution technologique du trafic.

7).  —  Typologie des substances

Le cannabis reste la substance illicite la plus fréquemment saisie en France.
La résine de cannabis et l’herbe sont soumises au même régime répressif.
La cocaïne est classée comme stupéfiant majeur du fait de son effet stimulant puissant.
L’héroïne provoque une dépendance physique grave et expose à des poursuites pénales sévères.
La kétamine, détournée de son usage vétérinaire, est considérée comme une substance prohibée.
L’ecstasy (MDMA) est un produit de synthèse très consommé en milieu festif.
La méthamphétamine fait l’objet d’un trafic croissant sur le darknet.
La méthadone et le Subutex sont détournés malgré leur cadre médico-légal strict.
Le crack est particulièrement répandu dans les grandes agglomérations et suscite une répression renforcée.
Les plantes hallucinogènes comme les champignons peuvent entrer dans le champ du droit pénal des stupéfiants.

8).  —  Mécanismes de présomption

Un train de vie sans ressources licites peut fonder une présomption de trafic.
Des liens réguliers avec des trafiquants connus suffisent à motiver une mise en examen.
La détention d’outils de conditionnement (sachets, balances) constitue un indice objectif de participation.
L’absence de justificatifs de revenus peut être confrontée à des dépenses élevées suspectes.
Une adresse fréquemment visitée par des consommateurs peut être considérée comme lieu de revente.
La communication cryptée détectée par la police peut justifier une perquisition ciblée.
Le comportement incohérent ou contradictoire du suspect alimente la présomption de participation.
Un nombre important de déplacements internationaux sans raison valable est un indice d’importation illicite.
Le stockage dissimulé dans un box est une pratique courante des trafiquants structurés.
Les faux justificatifs de revenus sont utilisés pour masquer les bénéfices du trafic.

9).  —  Blanchiment et infractions associées

Le blanchiment de capitaux issus du trafic est sanctionné de 10 ans d’emprisonnement.
La conversion de fonds illicites en biens immobiliers s’av un schéma classique de dissimulation.
L’ouverture de comptes à l’étranger se trouve surveillée dans les affaires de trafic international.
Le recours à des sociétés écrans permet de légaliser les profits issus de la vente de stupéfiants.
L’achat de véhicules de luxe en liquide s’avère un indice récurrent de blanchiment.
Les prête-noms s’utilisent souvent pour masquer l’origine des fonds illicites.
Les activités commerciales fictives permettent de justifier des flux financiers douteux.
Le recel de stupéfiants s’avère puni même en l’absence de participation active au trafic.
Le trafic d’influence lié à la protection de trafiquants peut être constitutif d’un délit connexe.
Une activité de façade sert parfois de couverture au commerce de stupéfiants.

10).  —  Prévention et alternatives

L’injonction thérapeutique permet d’éviter les poursuites en cas de prise en charge volontaire.
Les centres de soins spécialisés offrent une prise en charge pluridisciplinaire des usagers.
Des campagnes de sensibilisation se trouvent menées dans les établissements scolaires.
Les programmes de substitution (méthadone, Subutex) visent à réduire les consommations à risque.
Le suivi socio-judiciaire favorise une réinsertion encadrée du condamné.
La médiation pénale s’avère parfois proposée pour les faits de consommation isolée.
La prévention communautaire implique les familles, éducateurs et travailleurs sociaux.
Le partenariat entre police et santé améliore le repérage précoce des situations à risque.
Les centres de désintoxication accueillent des usagers dans un cadre thérapeutique structuré.
Une analyse de produits en amont permet d’éviter les consommations à haut danger sanitaire.

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d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la

chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration

pénitentiaire par exemple).

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(Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

Cabinet d’avocats pénalistes parisiens 

D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo

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Premièrement, LE CABINET

En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

En somme, Droit pénal  (Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

Tout d’abord, pénal général (Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal

Puis, pénal des affaires (Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

Aussi, Droit pénal fiscal (Infractions en matière de stupéfiants : cadre et sanctions)

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