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La conscience, la volonté et le discernement

La conscience, la volonté et le discernement

La conscience, la volonté et le discernement sont des notions de droit pénal qui

permettent la Caractérisation de l’élément intentionnel de l’infraction.

En effet, par rapport aux infractions non intentionnelles, où l’intention de l’agent

n’a pas à être démontrée, un simple élément matériel (acte de commission ou

d’omission) et une faute de l’agent (de négligence, de prudence) suffisant à

caractériser l’infraction, les infractions intentionnelles supposent quant à elles

que puisse être démontré un élément intentionnel, en plus de l’élément matériel.

Néanmoins, il faut également pouvoir caractériser ces notions permettant de

démontrer l’élément intentionnel de l’infraction.

I).  —  Des composantes de l’élément moral de

l’infraction

(La conscience, la volonté et le discernement)

     A).  —  La notion de conscience

La conscience est une notion en droit pénal, qui renvoie à la situation dans laquelle

l’agent a connaissance du fait qu’il a commis ou qu’il est sur le point de commettre

une infraction, ce qui renvoie à ce qu’on appelle : un dol général.

L’agent a conscience que son action pourrait tomber, être sanctionnée sous le coup

de la loi pénale, cependant ça ne l’empêche pas de la réaliser.

     B).  —  La notion de volonté

(La conscience, la volonté et le discernement)

La volonté est une notion en droit pénal, qui correspond quant à elle au fait pour

l’agent de chercher, de vouloir le résultat découlant directement du comportement

qui est incriminé par le législateur, ce qui renvoie à ce qu’on appelle : un dol spécial.

     C)).  —  La notion de discernement

(La conscience, la volonté et le discernement)

Le discernement est une notion en droit pénal, qui fait référence à l’aptitude de l’agent

à comprendre la portée et les conséquences de son acte au moment des faits, aptitude

qui peut poser un problème dans différentes situations

En effet, lorsque le discernement de l’agent a été altéré ou aboli au moment des faits,

ce dernier pourra bénéficier d’une remise de peine (altéré), voire d’une irresponsabilité

pénale (aboli).

Ensuite, plus généralement, l’absence de discernement va principalement concerner

les personnes dites vulnérables : les mineurs ou encore les personnes atteintes d’un

trouble psychique ou neuropsychique permanent (maladies psychiatriques).

II)).  —  La caractérisation des composantes de

l’élément intentionnel de l’infraction

(La conscience, la volonté et le discernement)

     A).  —  La caractérisation de la conscience

Le travail des magistrats va être ici d’essayer de démontrer que l’agent avait connaissance

du fait que l’action qu’il a accomplie tombait sous le coup de la loi pénale et était

sanctionnée par cette dernière.

Cette connaissance se déduit la plupart du temps de l’élément matériel.

Effectivement, si l’individu soustrait frauduleusement la chose d’autrui

(Art 311-1 du Code pénal), il ne pourra prétendre ne pas avoir eu conscience de

commettre une infraction et c’est le même scénario qui se répète pour toutes les

infractions intentionnelles.

     B).  —  La caractérisation de la volonté

(La conscience, la volonté et le discernement)

Le travail des magistrats va être ici plus compliqué, car la volonté suppose un certain

dol spécial, qui est plus difficile à démontrer que le dol général, requis pour la

caractérisation de la conscience.

Les magistrats vont devoir ici essayer de démontrer que l’agent a cherché le résultat

incriminé par la loi pénale, il a voulu ce dernier et on va ici une fois de plus regarder

les circonstances dans lesquelles l’infraction a été commise pour déduire cette volonté.

En effet, si l’individu a porté atteinte à la vie d’autrui, on va venir regarder dans quelles

circonstances, il y a porté atteinte, s’il a utilisé une arme de nature à provoquer la mort

d’autrui et on va surtout regarder la région du corps de la victime que l’agent a visée

(pour l’homicide volontaire : Art 221-1 à 221-3 du Code pénal).

C’est ainsi à partir de tous ces éléments que les magistrats pourront déduire la volonté

de l’agent.

     C).  —  La caractérisation du discernement

(La conscience, la volonté et le discernement)

Les magistrats vont ici prendre en considération de nombreux éléments d’ordre subjectif,

afin de déterminer si l’agent était au moment des faits apte à comprendre la portée et les

conséquences de son acte.

Ces éléments subjectifs correspondent en premier lieu à l’âge de l’agent au moment des faits.

On pourrait prendre comme point de repère l’âge de raison, qui correspond à l’âge à partir

duquel l’enfant commence à prendre conscience de la portée et des conséquences de ses actes,

et selon les ouvrages, il serait fixé en général à sept ans.

Néanmoins, ce qu’on peut constater en droit pénal français, est que le mineur qui n’a pas

encore fêté son 13ᵉ anniversaire ne peut être sanctionné pénalement pour les actes

qu’il aurait commis.

(La conscience, la volonté et le discernement)

En effet, le code de la justice pénale des mineurs pose une présomption simple de

non-discernement des mineurs délinquants de moins de treize ans, qui ne peuvent faire

l’objet que de « mesures de protection, d’assistance, de surveillance et d’éducation ».

Ce qui donne suite au fameux arrêt Laboube du 13 décembre 1956, qui imposait que

le mineur délinquant a agi avec intelligence et volonté pour que l’infraction lui soit

imputable et pour que sa responsabilité pénale puisse être engagée.

A contrario, selon les dispositions de l’article 122 – 8 du Code pénal, on pourra être moins

indulgent avec le mineur, en considérant que ce dernier était apte à comprendre la portée

et les conséquences de son acte, en le sanctionnant pénalement, cependant les peines

encourues seront réduites par rapport à celles encourues par les majeurs, car on tient

compte tout de même de son jeune âge dans la répression.

(La conscience, la volonté et le discernement)

Cependant, cette présomption est toujours susceptible d’être renversée, lorsque

la preuve contraire peut être apportée, lorsqu’on réussit à démontrer que le mineur

délinquant présentait une certaine forme d’immaturité.

On trouve également dans ces éléments subjectifs des particularités liées à l’état

de santé de l’agent au moment des faits, lorsque ce dernier est notamment atteint

de troubles psychiques ou neuropsychiques, qui l’empêche de comprendre la portée

et les conséquences de ses actes, soit, car son discernement a été aboli, en ce cas,

il sera déclaré irresponsable, soit, parce que son discernement a été altéré, et dans

ce cas, la peine sera simplement réduite, ce que prévoient par ailleurs les dispositions

de l’article 122-1 du Code pénal.

Le trouble psychique ou neuropsychique peut être temporaire (ex. : épilepsie) ou

permanent (démence, débilité profonde…).

(La conscience, la volonté et le discernement)

Le trouble ne doit enfin pas résulter d’une intoxication.

volontaire (consommation d’alcool ou prise de stupéfiants intentionnelle).

Effectivement, la loi du 24 janvier 2022 est venu consacrer, via un article 122-1-1,

une exception à l’application des dispositions de l’article 122-1 du Code pénal, en

disposant que ces dispositions ne s’appliquaient pas à la situation dans laquelle

l’altération résulterait d’une consommation volontaire, de façon illicite ou manifestement

excessive, de substances psychoactives.

III).  —  Contactez un avocat

(La conscience, la volonté et le discernement)

pour votre défense

avocat

pénaliste

du cabinet Aci assurera efficacement votre défense.

Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou

bien en envoyant un mail.

Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou

victime d’infractions,

nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase

d’enquête (garde à vue) ;

d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la

chambre de jugement et enfin,

pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration

pénitentiaire par exemple).

IV).  —  Les domaines d’intervention du cabinet Aci

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Enfin, Catégories

Premièrement, LE CABINET

En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (La conscience, la volonté et le discernement)

En somme, Droit pénal  (La conscience, la volonté et le discernement)

Tout d’abord, pénal général (La conscience, la volonté et le discernement)

Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal (La conscience, la volonté et le discernement)

Puis, pénal des affaires (La conscience, la volonté et le discernement)

Aussi, Droit pénal fiscal (La conscience, la volonté et le discernement)

Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (La conscience, la volonté et le discernement)

De même, Le droit pénal douanier (La conscience, la volonté et le discernement)

En outre, Droit pénal de la presse (La conscience, la volonté et le discernement)

                 Et ensuite (La conscience, la volonté et le discernement)

Donc, pénal routier infractions

Outre cela, Droit pénal du travail

Malgré tout, Droit pénal de l’environnement

Cependant, pénal de la famille

En outre, Droit pénal des mineurs

Ainsi, Droit pénal de l’informatique

En fait, pénal international

Tandis que, Droit pénal des sociétés

Néanmoins, Le droit pénal de la consommation

Toutefois, Lexique de droit pénal

Alors, Principales infractions en droit pénal

Puis, Procédure pénale

Pourtant, Notions de criminologie

En revanche, DÉFENSE PÉNALE

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