La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence
La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence
On distingue plusieurs phases entre la commission d’une infraction et le jugement de
celle-ci devant la juridiction de jugement.
L’instruction est obligatoire en matière de crime et facultative pour les délits.
Elle permet de saisir de l’affaire un juge d’instruction, dessaisissant par là même le Parquet.
Concrètement, le procureur de la république saisit le juge d’instruction par un réquisitoire
introductif d’instance contre personne dénommée ou non dénommée du chef de telle infraction
en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.
Il est saisi in rem, c’est-à-dire de faits et non in personam.
Rappelons que le juge d’instruction instruit à charge et à décharge.
Le juge d’instruction ne peut en aucun cas s’autosaisir de faits auquel cas, il commettrait
un excès de pouvoir. Le mis en examen peut légitimement contester l’entière instruction
d’une requête en nullité.
Si de nouveaux faits apparaissent au cours de l’instruction, le juge d’instruction ne peut
instruire sur ces nouveaux faits qu’en vertu d’un réquisitoire supplétif du procureur
de la République.
À défaut, les actes d’instruction pour ces faits nouveaux seraient cancellés du dossier
de la procédure, c’est-à-dire qu’ils ne pourront fonder une condamnation.
Seuls les éléments de preuve recueillis avant la découverte des faits nouveaux pourront
servir de fondement à une condamnation.
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Seul le juge d’instruction peut accomplir des actes de procédure durant l’instruction,
les officiers de police judiciaire (OPJ) ne peuvent accomplir des actes qu’en vertu
de commissions rogatoires.
La commission rogatoire consiste en une délégation de pouvoir du juge d’instruction
aux OPJ (perquisitions, placement en garde à vue, géolocalisation).
L’information judiciaire permet au juge d’instruction de recourir à des moyens
coercitifs en vue de parvenir à la manifestation de la vérité.
Ces moyens coercitifs vont permettre d’identifier des personnes dont on peut
raisonnablement penser qu’elles ont pu commettre les infractions visées dans
le réquisitoire introductif, et éventuellement dans le réquisitoire supplétif.
Le juge d’instruction dispose d’une alternative quant au sort des suspects.
Soit le juge d’instruction leur confère le statut de témoin assisté,
soit, il leur confère le statut de mis en examen.
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
// La mise en examen peut être décidée par le juge d’instruction
lorsqu’elle répond aux exigences de l’article 80-1 du Code de procédure pénale
qui dispose
« À peine de nullité, le juge d’instruction ne peut mettre en examen que les personnes
à l’encontre desquels il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable
qu’elles aient pu participer, comme auteur ou comme complice, à la commission des
infractions dont il est saisi. »
Le même article rappelle que : « Il ne peut procéder à cette mise en examen qu’après
avoir préalablement entendu les observations de la personne ou l’avoir mise en mesure
de les faire, en étant assistée par son avocat, soit dans les conditions prévues
par l’article 116 relatif à l’interrogatoire de première comparution, soit en tant que
témoin assisté conformément aux dispositions des articles 113-1 à 113-8. »
Il y a lieu de rappeler que la mise en examen n’est en aucun cas une déclaration de culpabilité.
Le juge d’instruction, s’il entend procéder à la mise en examen du mis en cause,
doit le convoquer pour un interrogatoire de première comparution.
L’interrogatoire de première comparution doit répondre aux conditions de
l’article 116 du Code de procédure pénale.
Le juge d’instruction notifie la qualification juridique des faits pour lesquels il entend
procéder à la mise en examen.
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Aux termes de cet article, le juge d’instruction doit notifier au mis en examen qu’il a
le droit de faire des déclarations, de se taire ou de répondre aux questions.
« L’accord pour être interrogé ne peut être donné qu’en présence d’un avocat. »
C’est un point essentiel, le juge d’instruction qui envisage de mettre en examen
le mis en cause et de procéder à un interrogatoire sur le fond ne peut le faire
qu’en présence de l’avocat.
Si le mis en examen n’a pas l’assistance d’un avocat, le juge d’instruction doit
différer l’interrogatoire sur le fond.
La régularité de l’interrogatoire de première comparution est essentielle puisqu’en
cas d’irrégularité, il serait nul et entraînerait la nullité de la mise en examen.
La nullité de la mise en examen fait basculer le mis en cause sous le statut de
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
témoin assisté.
Ainsi en matière criminelle,
il existe une jurisprudence constante qui indique que le défaut d’enregistrement
audiovisuel de l’interrogatoire de première comparution porte nécessairement atteinte
aux intérêts de la personne concernée même si celle-ci n’a pas subi d’interrogatoire
(Crim. 3 mars 2010) ou déclare faire usage de son droit de se taire
(Crim. 22 juin 2016 n° 15-87.752).
Supposons que le juge d’instruction saisisse le juge des libertés et de la détention
aux fins de placement en détention provisoire du mis en examen.
Lors de l’instruction, il y a purge des nullités tous les six mois.
La requête en nullité du mis en examen sera donc irrecevable dans le cas où elle
serait soulevée six mois après.
Le conseil d’un mis en examen qui relève une nullité de la mise en examen doit saisir
la Chambre de l’instruction dans les six mois qui suivent la mise en examen.
Si la Chambre de l’instruction fait droit à la requête en nullité, alors la mise en
examen est nul et le placement en détention provisoire le sera également.
L’intéressé retrouvera immédiatement liberté.
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que commet un excès de pouvoir le juge
d’instruction qui, s’apercevant que l’interrogatoire de première comparution
est irrégulier, décide de recommencer cet interrogatoire.
En effet, cela revient à méconnaître le principe du double degré de juridiction
car seule la Chambre de l’instruction est compétente pour apprécier la régularité
des actes du juge d’instruction, sous le contrôle de la Chambre criminelle
de la Cour de cassation.
En pareille hypothèse, le juge d’instruction ne pourra que s’adresser à la Chambre
de l’instruction pour demander l’annulation d’un acte de procédure.
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Le juge d’instruction ne peut éluder les droits de la défense.
La Chambre criminelle a jugé que porte nécessairement atteinte aux intérêts
d’une personne mise en examen le fait que le juge d’instruction procède à
son interrogatoire de première comparution dans des conditions incompatibles
avec son état de santé, peu important qu’elle n’ait, à cette occasion, pas fait
de déclarations par lesquelles elle se serait incriminée. (Crim. 7 juin 2017, n° 16-87.429)
Attention ! (La mise en examen)
La nullité de la mise en examen ne remet pas en cause l’instruction, mais
entraînera le passage de statut de mis en examen à témoin assisté.
Si le mis en examen est mineur, l’avocat est obligatoire.
Si le juge d’instruction n’entend pas mettre en examen le mis en cause, il le place
sous le statut de témoin assisté.
Ces deux statuts présentent des avantages et inconvénients.
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
// La mise en examen suppose des indices grave et concordant rendant vraisemblable
la participation du mis en cause à l’infraction.
Elle implique un possible renvoi devant la juridiction de jugement.
Si le juge d’instruction estime qu’il n’y a pas suffisamment de charges justifiant le renvoi
devant la juridiction de jugement, il rend un non-lieu.
Toutefois, le statut de mis en examen suppose que la défense à accès au dossier de la procédure.
Le mis en examen doit être averti de son droit de formuler des requêtes en nullité
et des demandes d’actes au juge d’instruction.
// Le statut de témoin assisté permet d’avoir accès au dossier, mais ne peut pas demander
des actes au juge d’instruction. Tant que la personne conserve le statut de témoin assisté,
elle ne pourra pas se voir renvoyée devant la juridiction de jugement.
Le juge d’instruction peut décider du passage de témoin assisté a mis en examen
si l’instruction révèle des indices graves ou concordants.
Le juge d’instruction demeure tenu de respecter les droits de la défense,
il ne faut donc pas croire que la défense se trouve dépourvue de recours contre
les actes du juge d’instruction. L’appel des ordonnances du juge d’instruction
s’exerce dans un délai de 10 jours à compter de la décision devant la Chambre
de l’instruction.
Aussi, le respect des droits de la défense concerne le moment où le juge d’instruction
procède à la mise en examen.
II). — Le moment de la mise en examen
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment,
conséquence)
Le juge d’instruction, afin de respecter les droits de la défense, ne peut mettre
en examen une personne à n’importe quel moment.
Le droit à un procès équitable suppose que la personne puisse se défendre
au fur et à mesure des éléments recueillis au cours de l’instruction.
L’accès au dossier est primordial pour le mis en examen afin de lui permettre
une défense efficace.
Il faut envisager plusieurs hypothèses :
A). — La mise en examen tardive
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Le juge d’instruction ne peut décider d’une mise en examen qu’à la condition
de faire valoir des indices graves ou concordants.
Dès l’instant où le juge d’instruction constate de tels indices, il doit procéder
à la mise en examen du mis en cause et ne peut l’entendre comme simple
témoin. En effet, si le juge d’instruction, à la lumière d’indices graves ou
concordants, ne décide pas de la mise en examen, cela revient en une violation
des droits de la défense puisque le mis en cause n’aura pas pu bénéficier des
droits conférés au mis en examen. Il n’aura pas pu se défendre efficacement.
Toutefois, s’agissant d’indices graves ou concordants, la mise en examen n’est
pas obligatoire. Le statut de témoin assisté implique qu’aucune mise en examen
par la suite, ne serait tardive.
À l’inverse, le juge d’instruction se trouve dans l’obligation de mettre en examen
la personne à l’encontre de laquelle il existe des indices graves et concordants
d’avoir participé en tant qu’auteur ou complice à l’infraction.
Une mise en examen tardive doit amener l’avocat du mis en examen à demander
la nullité de celle-ci devant la Chambre de l’instruction.
B). — La mise en examen prématurée
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
La mise en examen suppose l’existence d’indices graves ou concordants
de culpabilité.
En l’absence de tels indices, la mise en examen s’avère nulle car elle fait peser une
suspicion sur la personne concernée qui est sans justification à ce stade.
C). — La mise en examen devenue abusive
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
En vertu de l’article 80-1-1 du Code de procédure pénale, le mis en examen peut
demander au juge d’instruction de revenir sur sa décision et de lui octroyer
le statut de témoin assisté si elle estime que les conditions prévues par les premiers
et troisième alinéas de l’article 80-1 ne sont plus remplies.
Cette demande peut être faite à l’issue d’un délai de six mois après la mise en examen
et tous les six mois suivants.
Cette demande peut également se faire dans les dix jours
qui suivent la notification d’une expertise ou un interrogatoire au cours duquel
la personne est entendue sur les résultats d’une commission rogatoire ou sur
les déclarations de la partie civile, d’un témoin, d’un témoin assisté ou
d‘une autre personne mise en examen. »
Le juge d’instruction qui déciderait de maintenir la mise en examen, doit motiver
dans son ordonnance les indices graves ou concordants qui justifient son choix.
L’appel est possible en cas de refus du juge d’instruction de placer le mis en examen
sous le statut de témoin assisté.
III). — Les conséquences de la mise en examen
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment,
conséquence)
La mise en examen d’une personne mise en cause dans une procédure judiciaire
donne plusieurs options au juge d’instruction.
// Le juge d’instruction peut saisir le juge des libertés et de la détention aux fins
de placement en détention provisoire du mis en examen.
La détention provisoire étant une mesure privative de liberté, elle ne peut être
décidée que par ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD).
En effet, depuis la réforme du 15 juin 2000, le juge d’instruction ne peut plus décider du
placement en détention provisoire eu égard au fort retentissement médiatique de l’affaire
dite « Outreau ».
C’est au terme d’un débat contradictoire que la personne peut se voir incarcérée dans l’attente
de son procès.
Lorsque le mis en cause se trouve convoqué au débat contradictoire, le JLD lui demande
s’il souhaite bénéficier d’un délai pour préparer sa défense. En cas d’acceptation,
le mis en cause bénéficie de quatre jours pour préparer sa défense avant
la tenue du débat contradictoire.
Cependant, dans l’attente du débat contradictoire, le JLD prescrit l’incarcération du mis
en examen et décerne mandat de dépôt à son encontre. Le mis en examen subit donc
une incarcération provisoire pendant ces quatre jours.
Parce que la détention provisoire doit demeurer l’exception,
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
le JLD devra motiver ce placement en détention provisoire à la lumière de l’article 144.
du Code de procédure pénale, lequel dispose que :
« La détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que s’il est démontré,
au regard des éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure, qu’elle constitue
l’unique moyen de parvenir à l’un ou plusieurs objectifs suivants et que ceux-ci ne sauraient
être atteints en cas de placement sous contrôle judiciaire ou d‘assignation à
résidence avec surveillance électronique :
— Conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation
de la vérité ;
— Empêcher une pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ;
— Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses
coauteurs ou complices ;
Protéger la personne mise en examen ;
1). — Garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;
2). — Mettre fin à l’infraction ou prévenir son renouvellement ;
3). — Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par
la gravité de l’infraction
4). — les circonstances de sa commission ou l’importance du préjudice qu’elle a causé.
5). — Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l’affaire. Toutefois, le présent
8). — alinéa n’est pas applicable en matière correctionnelle. »
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Le JLD doit donc motiver son ordonnance de placement en détention provisoire
en expliquant pourquoi le contrôle judiciaire serait insuffisant.
En théorie, la détention provisoire est d’une durée de 4 mois en matière délictuelle
et d’un an en matière criminelle.
Sur ce point l’article 145-3 du Code de procédure pénale prévoit, en son premier alinéa, que,
« lorsque la durée de la détention provisoire excède un an en matière criminelle ou huit mois en
matière délictuelle, les décisions ordonnant sa prolongation ou rejetant les demandes de mise
En liberté, doivent aussi comporter les indications particulières qui justifient en l’espèce la poursuite
de l’information et le délai prévisible d’achèvement de la procédure ».
L’article 137-1 du Code de procédure pénale prévoit
« La détention provisoire est ordonnée ou prolongée par le juge des libertés et de la détention.
Les demandes de mise en liberté lui sont également soumises. »
L’avocat du mis en examen peut en application de cet article formuler des demandes de mise
En liberté, qui se trouvent soumises à l’examen du JLD. Bien souvent, et lorsque l’instruction
ce n’est pas en voie d’achèvement, le JLD rejettera la demande de mise en liberté.
Il est possible d’interjeter appel des ordonnances de rejet du JLD devant la Chambre de l’instruction
dans un délai de 10 jours à compter de leur notification.
L’article 145-3 du CPP prévoit qu’une motivation spéciale s’avère exigée
lorsque la durée de la détention provisoire excède un an en matière criminelle ou huit mois en
matière délictuelle.
En application de l’article 137-4 du CPP : « en matière criminelle ou pour les délits punis de dix ans.
d’emprisonnement, lorsque, saisi de réquisitions du procureur de la République tendant au placement
en détention provisoire d’un mineur, le juge d’instruction estime que cette détention n’est pas justifiée
et qu’il décide de ne pas transmettre le dossier de la procédure au juge des libertés et de la
détention, le procureur de la République peut, si les réquisitions sont motivées, en tout ou partie,
par les motifs prévus aux 4° à 7° de l’article 144 et qu’elles précisent qu’il envisage de faire application
des dispositions du présent alinéa, saisir directement le juge des libertés et de la détention
en déférant sans délai devant celui-ci la personne mise en examen. »
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Cet article soulève l’hypothèse dans laquelle le juge d’instruction et le Parquet désapprouvent
concernant la détention du mis en examen.
Si l’infraction est punissable d’au moins 10 ans de prison le Parquet peut s’adresser directement
au JLD en vue d’une demande de placement en détention provisoire.
Le Parquet dispose de prérogatives importantes puisqu’en cas de remise en liberté ordonnée
par le JLD, il peut interjeter appel. Il doit dans le même temps exercer un référé-détention
dans le délai de quatre heures suivant la notification de l’ordonnance qui lui a été faite,
saisissant le 1ᵉʳ président de la Cour d’appel.
Le référé-détention a pour effet de paralyser la décision du JLD.
En effet, le mis en examen reste incarcéré. Le 1ᵉʳ Président peut alors :
– déclarer « suspensif » l’appel du parquet, cela revient à ordonner la suspension
des effets de l’ordonnance de mise en liberté jusqu’à ce que l’intéressé comparaisse devant
la chambre de l’instruction.
Celle-ci doit se prononcer dans les 10 jours de l’appel, faute de quoi il sort d’office en liberté ;
le 1ᵉʳ président devra alors fonder sa décision sur la base de 2 critères énoncés à l’article 144 CPP.
* ordonner la mise en liberté du mis en examen.
Comme rappelé ci-dessus, la détention provisoire doit demeurer l’exception et faire l’objet
d’une motivation spéciale en cas de prolongation de celle-ci.
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
L’intérêt de l’avocat est de convaincre le juge qu’un contrôle judiciaire
est suffisant pour assurer la comparution de son client devant la juridiction de jugement
et que ce dernier présente suffisamment de garanties de représentation.
Attention !
le contrôle judiciaire s’assortit d’obligations et d’interdictions auxquelles le mis en
examen reste soumis. En cas de non-respect de ces obligations et interdictions,
le Parquet saisira le JLD aux fins de révocation du contrôle judiciaire. Si le JLD suit
les réquisitions du Parquet, le mis en examen retourne en détention provisoire.
IV). — CONTACTEZ UN AVOCAT
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment,
conséquence)
POUR VOTRE DÉFENSE :
mise en cause ou dénonciation
mise en cause ou mise en demeure
avocat pénaliste
mise en cause ou mise en examen
mis en cause avocat
avocat audition mis en cause
avocat obligatoire mis en cause
courrier mise en cause avocat
l’avocat du mis en cause
mise en cause avocat
mise en cause d’un avocat
pénaliste mise en cause
mis en cause pénaliste
mis en cause code pénal
spécialiste droit mis en cause
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
audition mineur mis en cause avocat
mis en cause instruction
mis en cause droit pénal
avocat audition mis en cause
mis en cause pénal
mise en cause cpam au pénal
cabinet avocat mis en cause
mise en cause cpam pénal
cabinet pénalistes mis en cause
mis en cause mis en examen
mis en cause mon intégrité
qui sont mis en cause
mis en cause ou accusé
mis en cause par la police
nous sommes mis en cause
mis en cause prévenu
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
mis en cause suspect
convocation a mise en examen
convocations préalables à mise en examen
définition de mise en examen
demande de mise en examen par la partie civile
durée de mise en examen
instruction et mise en examen
juge d’instruction mise en examen
mise en examen aggravée
mise en examen appel
avocat Paris mise en examen
mise en examen après garde à vue
mise en examen assistance avocat
avocat et mise en examen
mise en examen avec contrôlé judiciaire
mise en examen commission rogatoire
avocat mise en examen mineur
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
mise en examen conditions
mise en examen contestation
avocat obligatoire mise en examen
mise en examen contrôlé judiciaire
mise en examen diffamation
conséquence d’une mise en examen
avocat paris mise en cause
mise en cause d’un avocat
mise en examen et écroué
plainte et mise en examen
mise en examen et garde à vue
mise en examen et témoin assisté
perquisition et mise en cause
mise en examen garde à vue
mise en cause harcèlement
avocat pénaliste mise en examen
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
mise en examen homicide
mise en cause incarcération
avocat pénal paris
mise en examen inculpation
mise en cause indices graves et concordants
avocat spécialisé mise en cause
mise en examen indices graves ou concordants
mise en cause information judiciaire
pénaliste mise en examen
mise en examen instruction
mise en examen interdiction de quitter le territoire
cabinet pénal mise en cause
mise en cause jugement
mise en cause juridique
cabinet d’avocat paris
mise en cause justice
mise en cause libre
avocat obligatoire mise en examen mineur
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
mise en cause mineur
mise en examen mineur avocat obligatoire
perquisition et mise en cause
mise en cause mineur rôle de l’avocat
mise en examen ou inculpation
victime mise en examen
mise en examen ou témoin assisté
mise en examen recours
témoin assisté mise en cause
mise en cause sans avocat
à cause de cela
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
à cause de,
ainsi,
à nouveau,
à partir de là,
Ainsi,
Alors que,
Alors,
Après cela,
Après que,
Aussi,
bien que,
car,
Cependant
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
c’est ainsi que,
c’est pour cela que,
par ailleurs,
c’est pourquoi,
Considérons,
Contraste,
D’autant plus,
d’après,
de ce fait,
de façon,
manière que,
De la même manière
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
De même,
enfin,
de nouveau
de plus,
en dernier lieu,
De plus,
de sorte que,
deuxièmement,
Donc,
en ce qui concerne,
En conclusion,
par ailleurs,
En conséquence,
En dernier lieu,
dommage encore,
En fait,
puis,
En outre,
finalement,
en particulier (
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
En premier lieu,
finalement,
En revanche,
En somme,
encore une fois,
Enfin,
ensuite,
étant donné que,
Finalement,
grâce à,
il est question de,
de même,
Il s’agit de,
il y a aussi,
Mais
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Malgré cela,
Malgré tout,
Néanmoins,
Outre cela,
Par ailleurs ,
Par conséquent,
et aussi,
Par contre,
par exemple,
évidemment,
Par la suite,
par rapport à,
parce que,
plus précisément,
plus tard,
Pour commencer
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Pour conclure,
Pourtant,
Premièrement,
Prenons le cas de,
Puis,
puisque,
Qui plus est,
Selon,
Suivant,
Tandis que,
touchant à,
Tout d’abord,
Toutefois
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
troisièmement
et ensuite,
Une fois de plus,
et puis,
et aussi,
en particulier (
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
En premier lieu,
finalement,
En revanche,
En somme,
encore une fois,
Enfin,
ensuite,
étant donné que,
Finalement,
grâce à,
il est question de,
de même,
Il s’agit de,
il y a aussi,
Mais
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Malgré cela,
Malgré tout,
Néanmoins,
Outre cela,
Par ailleurs ,
Par conséquent,
et aussi,
Par contre,
par exemple,
évidemment,
Par la suite,
par rapport à,
parce que,
plus précisément,
plus tard,
Pour commencer
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Pour conclure,
Pourtant,
Premièrement,
Prenons le cas de,
Puis,
puisque,
Qui plus est,
Selon,
Suivant,
Tandis que,
touchant à,
Tout d’abord,
Toutefois
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
troisièmement
et ensuite,
Une fois de plus,
et puis,
et aussi,
mise en examen suite à une garde à vue
du cabinet Aci assurera efficacement votre défense.
Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone,
ou bien en envoyant un mail.
Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur.
ou victime d’infractions,
nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant
la phase d’enquête (garde à vue) ;
d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ;
devant la chambre de jugement
et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès
de l’administration pénitentiaire par exemple).
V). — Les domaines d’intervention du cabinet Aci
(La mise en examen : phase, nullité, indice, moment,
conséquence)
Cabinet d’avocats pénalistes parisiens
Adresse : 55, rue de Turbigo
75003 PARIS
Tél. 01 42 71 51 05
Fax 01 42 71 66 80
E-mail : contact@cabinetaci.com
Catégories
Premièrement, LE CABINET
Deuxièmement, SPÉCIALISTE DROIT PÉNAL
En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
En second lieu, Droit pénal La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Tout d’abord, pénal général La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Ensuite, Droit pénal spécial : les infractions du Code pénal
Puis, pénal des affaires La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Aussi, Droit pénal fiscal La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Également, Droit pénal de l’urbanisme La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
De même, Le droit pénal douanier La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Et, aussi, Droit pénal de la presse La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Et, ensuite, La mise en examen : phase, nullité, indice, moment, conséquence)
Et, plus, pénal routier infractions
Après, Droit pénal du travail
Davantage encore, Droit pénal de l’environnement
Surtout, pénal de la famille
Par ailleurs, Droit pénal des mineurs
Ainsi, Droit pénal de l’informatique
Tout autant, pénal international
En dernier, Le droit pénal de la consommation
Troisièmement, Lexique de droit pénal
Quatrièmement, Principales infractions en droit pénal
Et, puis, Procédure pénale
Ensuite, Notions de criminologie
Également, DÉFENSE PÉNALE
Aussi, AUTRES DOMAINES
Enfin, CONTACT