Selon l’article 265 du Code civil, l’époux contre lequel le divorce est prononcé perd les droits que la loi ou les conventions passées avec les tiers lui attribuent. Ces droits ne sont pas perdus en cas de partage des torts ou de divorce par consentement mutuel.
L’époux coupable perd de plein droit toutes les donations et avantages matrimoniaux que lui aurait consentis l’autre époux.
En cas de divorce pour rupture de la vie commune, l’époux demandeur perd ses droits tandis que l’époux défendeur les conserve.
En cas de divorce prononcé aux torts partagés, c’est-à-dire pour faute ou sur demande acceptée, chacun des époux a la possibilité de révoquer tout ou partie des donations et avantages qu’il avait consentis à son conjoint (article 267-1 du Code civil).
Dans le divorce sur requête conjointe, les époux décident eux-mêmes du sort de ces donations et avantages, conformément à l’esprit de ce divorce. A défaut de décision des époux, ils sont réputés maintenus (article 268 du Code civil).
Les règles relatives aux avantages matrimoniaux ne dépendent plus du type de divorce ni des torts qui incombent à l’un ou l’autre époux.