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Les délits contre la république

 

Les délits contre la République englobent un ensemble d’infractions qui portent

atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation et aux institutions françaises,

que ce soit sur le territoire national ou à l’étranger. Le Code pénal français prévoit

ainsi plusieurs cas où la loi pénale française s’applique, même pour des infractions

commises hors du territoire national.

I).  —  Les crimes et délits portant atteinte aux intérêts

fondamentaux de la Nation

(Les délits contre la République)

L’article 113-10 du Code pénal définit le champ d’application de la loi pénale française en

matière de protection des intérêts essentiels du pays. Cet article prévoit que la loi pénale

française s’applique aux infractions suivantes, commises en dehors du territoire

national :

1).  —  Les atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation, c’est-à-dire les crimes

et délits mettant en danger la souveraineté, la sécurité, l’intégrité territoriale et les institutions

de la République. Ces infractions englobent notamment l’espionnage, la trahison,

l’intelligence avec une puissance étrangère ou encore les atteintes à la sûreté

de l’État.

2).  —  La falsification et la contrefaçon du sceau de l’État, ainsi que la contrefaçon

des pièces de monnaie, billets de banque ou effets publics. Ces infractions visent

à protéger la crédibilité et l’intégrité des symboles et des instruments monétaires nationaux.

3).  —  Les crimes et délits commis contre les agents diplomatiques et consulaires

français, ainsi que contre les locaux diplomatiques français à l’étranger. Cette disposition

vise à protéger les représentants de la France et ses infrastructures officielles à travers le monde.

Ainsi, même si ces infractions sont commises hors du territoire français, elles relèvent de la

compétence des juridictions françaises, garantissant ainsi une protection internationale

des intérêts de la République.

II).  —  Les autres cas d’application de la loi pénale

française (Les délits contre la République)

Outre les infractions directement liées aux intérêts fondamentaux de la Nation, la loi pénale

française peut également s’appliquer dans d’autres circonstances particulières,

même si l’infraction a eu lieu à l’étranger.

     A).  —  Les crimes et délits liés aux aéronefs non immatriculés en

France  (Les délits contre la République)

Selon l’article 113-1 du Code pénal, la loi pénale française est applicable aux

infractions commises à bord ou à l’encontre d’un aéronef non immatriculé en

France dans les cas suivants :

1).  Si la victime ou l’auteur de l’infraction est de nationalité française.

2).  Si l’appareil atterrit en France après le crime ou le délit.

3).  Si l’aéronef a été loué sans équipage à une personne ayant son siège principal

d’exploitation ou sa résidence permanente en France.

Cette disposition permet d’éviter qu’un vide juridique ne protège les auteurs de crimes

ou de délits commis à bord d’aéronefs échappant à une immatriculation nationale.

     B).  —  L’application de la loi pénale française en cas de refus d’extradition

(Les délits contre la République)

L’article 113-8-1 du Code pénal élargit la compétence des juridictions françaises à certaines

infractions commises à l’étranger par des étrangers. La loi pénale française s’applique

lorsqu’un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement a été commis

hors du territoire national et que les autorités françaises refusent d’extrader l’auteur

vers l’État demandeur. Ce refus peut être justifié par plusieurs motifs :

1).  L’infraction est punie d’une peine ou d’une mesure de sûreté contraire à l’ordre

       public français (exemple : la peine de mort ou des traitements inhumains et dégradants).

2).  Le système judiciaire de l’État requérant ne garantit pas les droits fondamentaux

       de la défense. La France refuse ainsi d’extrader vers des pays où les procès sont inéquitables

ou où l’indépendance judiciaire n’est pas assurée.

3).  L’infraction est considérée comme une infraction politique. Par exemple, si la personne

est poursuivie pour des motifs politiques déguisés en accusations criminelles, la France peut

refuser l’extradition et juger elle-même l’affaire.

     C).  —  L’application de la loi pénale française en vertu de la compétence

universelle (Les délits contre la République)

Enfin, la loi pénale française peut s’appliquer à des crimes commis à l’étranger dans

des cas d’infractions particulièrement graves, sur le fondement de la compétence

universelle. Cette compétence permet aux juridictions françaises de se reconnaître compétentes

pour juger des infractions qui portent atteinte à l’humanité tout entière.

Parmi les infractions concernées, on retrouve notamment :

1).  Les crimes contre l’humanité et les génocides.

2).  Les actes de torture et les traitements inhumains ou dégradants.

3).  Le terrorisme, qui constitue une menace internationale nécessitant une coopération

judiciaire renforcée.

Dans ces cas, la loi pénale française s’applique indépendamment de la nationalité

de l’auteur ou de la victime et du lieu où l’infraction a été commise. Cette disposition

vise à lutter efficacement contre l’impunité des criminels internationaux et à garantir la justice

pour les victimes, même lorsque l’État sous lequel l’infraction a été commise ne poursuit pas

l’auteur des faits.

Au final

Les crimes et délits contre la République, ainsi que certaines infractions graves commises

à l’étranger, relèvent souvent de la compétence de la loi pénale française, même hors du

territoire national. Cette extension de compétence vise à protéger les intérêts fondamentaux

de la Nation, à garantir la justice dans des cas spécifiques et à lutter contre l’impunité

internationale.

En appliquant ces principes, la France affirme sa souveraineté et son engagement en

faveur du respect du droit, tant au niveau national qu’international.

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(Les délits contre la République)

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association de malfaiteurs, déstabilisation du gouvernement, incitation à la haine, radicalisation, propagande extrémiste, acte de sabotage,
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détournement d’armes, fabrication d’explosifs, falsification de passeports, fraude électorale, fuite de documents classifiés, corruption électorale, achat de votes, faux électeurs, pression sur électeurs, falsification de résultats, entrave au scrutin, manipulation électorale, usage de faux bulletins, violence lors d’élections, fraude informatique électorale, profanation de drapeau, destruction de monuments publics, incendie volontaire d’édifices publics, vandalisation de locaux gouvernementaux, diffamation contre institutions, dénigrement de l’État, atteinte à l’hymne national, collecte illégale de données sensibles, transmission d’informations secrètes, infiltration d’institutions, corruption de fonctionnaires, contacts illicites avec puissances étrangères, désertion, aide à l’ennemi, collaboration avec forces hostiles, sabotage

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(Les délits contre la République)

correspondance, interdiction de manifester, persécution politique, faux témoignage en affaires d’État, obstruction judiciaire, délit d’initié politique, abus de pouvoir, faux en écriture publique, influence illégale sur magistrats, prise d’otages politiques, trafic d’influence, dissimulation de preuves d’État, atteinte aux relations diplomatiques, menace sur diplomates, usage frauduleux de fonds publics, falsification de documents officiels, soulèvement populaire, occupation illégale de bâtiments publics, dégradation de biens gouvernementaux, appel à la mutinerie, blocage des institutions, organisation de manifestations illégales, autoritarisme, censure d’opposition, surveillance illégale, utilisation abusive de la force publique, arrestations arbitraires, détention politique, lobbying clandestin, infiltration étrangère, corruption d’agents d’État, espionnage industriel d’État, détournement d’informations sensibles, atteinte aux accords diplomatiques, détournement de

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sur les réseaux sociaux, restriction des libertés numériques, financement illicite de partis, usurpation de fonctions publiques, corruption électorale, manœuvres frauduleuses en politique

La corruption politique affaiblit la démocratie et nuit à la confiance des citoyens envers leurs institutions.
Toute tentative de coup d’État constitue une grave atteinte à la souveraineté nationale.
La manipulation électorale peut inclure l’achat de votes ou la falsification de résultats.

L’espionnage et la transmission d’informations secrètes à une puissance étrangère sont considérés comme des actes de trahison.
(Les délits contre la République)

La diffamation contre les institutions peut être punie par la loi en cas d’intention malveillante.
Le piratage gouvernemental et le cyberterrorisme menacent la sécurité des États modernes.
L’organisation de manifestations illégales peut entraîner des sanctions judiciaires.
Les actes de sabotage militaire visent à affaiblir les défenses d’un pays.
Toute atteinte à l’hymne national ou au drapeau est considérée comme un manque de respect envers la République.
L’usurpation de fonctions publiques est un crime qui peut entraîner de lourdes sanctions.
La désinformation en ligne est souvent utilisée pour influencer l’opinion publique avant les élections.
Un soulèvement populaire peut rapidement dégénérer en rébellion ou en émeute.*

La censure gouvernementale limite la liberté d’expression et empêche la diffusion d’informations critiques.
(Les délits contre la République)

La pression sur les réseaux sociaux vise parfois à contrôler le débat public.
Un appel à la mutinerie peut entraîner une répression sévère de la part des autorités.
La radicalisation et l’apologie du terrorisme sont surveillées de près par les services de renseignement.
La détention politique est une pratique courante dans les régimes autoritaires.
Le détournement de fonds publics constitue un grave abus de pouvoir.
Toute intelligence avec l’ennemi en temps de guerre est passible de la peine maximale.
La subversion et la propagande extrémiste menacent la stabilité de l’État.

L’attroupement illégal devant un bâtiment gouvernemental peut être dispersé par la force publique.
(Les délits contre la République)

L’entrave au fonctionnement des institutions est souvent associée à des actions de sabotage ou de blocage des institutions.
L’abus de pouvoir peut se traduire par des arrestations arbitraires et une répression abusive.
La collaboration avec des forces hostiles peut être considérée comme une haute trahison.
La falsification de documents officiels est un crime sévèrement puni par le code pénal.
Le financement illicite de partis politiques fausse le jeu démocratique.
La prise d’otages politiques est une méthode utilisée par certains groupes radicaux pour faire pression sur l’État.
La répression arbitraire nuit à la confiance du peuple envers son gouvernement.
Le hacking d’institutions publiques peut exposer des données sensibles à des puissances étrangères.
La cyberattaque contre les infrastructures d’un pays peut paralyser des secteurs essentiels comme l’énergie et la communication.

à cause de cela,
 (Les délits contre la République)

à cause de,

ainsi,

à nouveau,

à partir de là,

Ainsi,

Alors que,

Alors,

Après cela,

Après que,

Aussi,

bien que,

car,

Cependant,
(Les délits contre la République)

c’est ainsi que,

c’est pour cela que,

par ailleurs,

c’est pourquoi,

Considérons,

Contraste,

D’autant plus,

d’après,

de ce fait,

de façon,

manière que,

De la même manière,
 (Les délits contre la République)

De même,

enfin,

de nouveau

de plus,

en dernier lieu,

De plus,

de sorte que,

deuxièmement,

Donc,

en ce qui concerne,

En conclusion,

par ailleurs,

En conséquence,

En dernier lieu,

dommage encore,

En fait,

puis,

En outre,

finalement,

en particulier,
(Les délits contre la République)

En premier lieu,

finalement,

En revanche,

En somme,

encore une fois,

Enfin,

ensuite,

étant donné que,

Finalement,

grâce à,

il est question de,

de même,

Il s’agit de,

il y a aussi,

Mais,
 (Les délits contre la République)

Malgré cela,

Malgré tout,

Néanmoins,

Outre cela,

Par ailleurs ,

Par conséquent,

et aussi,

Par contre,

par exemple,

évidemment,

Par la suite,

par rapport à,

parce que,

plus précisément,

plus tard,

Pour commencer,
 (Les délits contre la République)

Pour conclure,

Pourtant,

Premièrement,

Prenons le cas de,

Puis,

puisque,

Qui plus est,

Selon,

Suivant,

Tandis que,

touchant à,

Tout d’abord,

Toutefois,
 (Les délits contre la République)

troisièmement

et ensuite,

Une fois de plus,

et puis,

et aussi,

du cabinet Aci assurera efficacement votre défense.

Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou

bien en envoyant un mail.

Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou

victime d’infractions,

nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase

d’enquête (garde à vue) ;

d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la

chambre de jugement et enfin,

pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration

pénitentiaire par exemple).

Les domaines d’intervention du cabinet Aci

(Les délits contre la République)

Cabinet d’avocats pénalistes parisiens 

D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo

75 003  PARIS

Puis, Tél. 01 42 71 51 05

Ensuite, Fax 01 42 71 66 80

Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com

Enfin, Catégories

Premièrement, LE CABINET

En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste  (Les délits contre la République)

En somme, Droit pénal (Les délits contre la République)

Tout d’abord, pénal général

Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal

Puis, pénal des affaires (Les délits contre la République)

Aussi, Droit pénal fiscal (Les délits contre la République)

Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Les délits contre la République)

De même, Le droit pénal douanier (Les délits contre la République)

En outre, Droit pénal de la presse (Les délits contre la République)

                 Et ensuite (Les délits contre la République)

Donc, pénal routier infractions

Outre cela, Droit pénal du travail

Malgré tout, Droit pénal de l’environnement

Cependant, pénal de la famille

En outre, Droit pénal des mineurs

Ainsi, Droit pénal de l’informatique

En fait, pénal international

Tandis que, Droit pénal des sociétés

Néanmoins, Le droit pénal de la consommation

Toutefois, Lexique de droit pénal

Alors, Principales infractions en droit pénal

Puis, Procédure pénale

Pourtant, Notions de criminologie

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