9:30 - 19:30

Nos heures d'ouverture Lun.- Ven.

01 42 71 51 05

Nos avocats à votre écoute

Facebook

Twitter

Linkedin

Cabinet ACI > Résultats de recherche pour"infractions " (Page 84)

Correctionnalisation judiciaire

La correctionnalisation judiciaire

Correctionnalisation judiciaire Ortolan, grand criminaliste du XIX-ème siècle, disait « le mot de correctionnalisation n’est pas plus français que le procédé n’est légal ». La classification tripartite des infractions se voit prévue à l’article 111-1 du Code pénal aux termes duquel : « Les infractions pénales sont classées, suivant leur gravité, en crimes, délits et contraventions. » Toute infraction et la peine y afférents s'avèrent prévues par le Code pénal en vertu des principes de légalité et de prévisibilité de la loi pénale.  De cette classification se déduit une aggravation de la peine en fonction du type d’infraction. Il ressort de cette classification qu’un crime sera réprimé plus sévèrement qu’un délit et...

continuer la lecture

L’éloquence judiciaire

L’éloquence judiciaire :  I).  --  La notion de l’éloquence  (L’éloquence judiciaire)      A).  --  La définition de l’éloquence  L’éloquence est l’art de savoir s’exprimer, de réussir à communiquer sa pensée et de le faire de manière convaincante. Deux moyens existent, communément utilisés pour parvenir à développer ses idées de façon à les imposer : La conviction et la persuasion. La conviction touche à la raison tandis que la persuasion touche aux émotions et aux sentiments. L’éloquence, c’est entre autres et peut-être principalement savoir s’adapter à son public. Un bon orateur ne peut s’exprimer de la même façon devant deux publics différents.           a).  --  Les genres d’éloquence Il y a trois...

continuer la lecture

Jury populaire : fonction, incompatibilité, dispense, accusé

Jury populaire : fonction, incompatibilité, dispense, accusé La justice répressive est rendue au nom du peuple français depuis plus de 200 ans. Jusqu’à présent, la cour d’assises était la seule juridiction compétente pour juger les crimes. Qui peuvent concerner les meurtres ou encore les viols, commis par les adultes et les mineurs de plus de 16 ans. Son nom a été instauré par Napoléon en 1810. Elle est l’héritage du tribunal criminel mis en place à la Révolution française. Elle est saisie à la suite d’une ordonnance de mise en accusation du juge d’instruction. Mais, à l’issue d’une information judiciaire, ou par la chambre d’instruction, si un appel a été...

continuer la lecture

DROIT ET TERRORISME, LE DANGER DE NOTRE ÉPOQUE

                DROIT ET TERRORISME, LE DANGER DE NOTRE ÉPOQUE  L'arsenal juridique français est il adapté face à la menace terroriste ? La lutte contre le terrorisme justifie-t-elle qu’on remette en cause les principes juridiques fondamentaux ?    Le droit français doit-il basculer vers un régime préventif au détriment d’un régime répressif ?      Le 11 décembre 2018, la France a été une nouvelle fois la cible d’un attentat terroriste,                (Droit et terrorisme le danger de notre époque) commis par un individu de 29 ans, né en France, « fiché S », sympathisant des réseaux islamistes strasbourgeois et au...

continuer la lecture

La liberté d’expression

  La liberté d'expression : La liberté d’expression est la liberté de révéler sa pensée à autrui. Elle se distingue d’une autre liberté proche, la liberté d’opinion. Cette liberté est le préalable à la liberté d’expression. Il s’agit de choisir son opinion dans le secret de sa pensée. I).  --  La protection de ces libertés par les textes (La liberté d'expression)      A).  --  Les sources internationales La Déclaration universelle des droits de l'homme protège ces libertés en son article 19 qui énonce que « tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de...

continuer la lecture

LA PERSONNE ARTIFICIELLE ET LES NON-PERSONNES

La personne artificielle et les non-personnes :  Ce présent article doit être combiné avec la lecture d’un précédent article disponible sur le site intitulé « la personne humaine ». I).  --  LA PERSONNE MORALE OU PERSONNE ARTIFICIELLE       Il faut bien avoir à l’esprit que la personne morale, contrairement à la personne physique, est un artifice.       En effet, celle-ci n’a pas de corps, n’est pas humaine, de sorte que c’est une fiction juridique. Léon DUGUIT l’illustrait bien par ces termes :           « Je n’ai jamais déjeuné avec une personne morale »  Pourtant, sous l’impulsion du droit européen des droits de l’Homme, on raisonne désormais les droits fondamentaux...

continuer la lecture

Le droit à l’oubli numérique

Le droit à l'oubli numérique Avec l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, et principalement d'Internet, les informations y compris personnelles sont de plus en plus facilement accessibles par tous. Si cet accès aux données représente incontestablement un progrès au regard de la liberté d'expression et du droit à l'information, il peut également constituer un danger quant à la protection de la vie privée. En France, cette idée de protection de la vie privée est particulièrement importante, ce qui n'est pas nécessairement le cas dans d'autres États. La question peut se poser en ce qui concerne des éléments qu'un individu aurait lui-même publiés et souhaiterait voir...

continuer la lecture

La liste des différentes peines

La liste des différentes peines

La liste des différentes peines : En premier lieu, contraventions En second lieu, Peines correctionnelles  Puis, Peines criminelles Enfin, Peines plancher ( n'existent plus I).  --  Les peines complémentaires pour :  (La liste des différentes peines) 1).  --  Tout d'abord, les contraventions 2).  --  Enfin, les crimes et délits Celles-ci, sont cumulables aux peines principales et de ce fait aux peines alternatives. II).  --  Les peines alternatives : 1).  --  Les peines alternatives de l'article 131-6 du Code pénal 2).  --  Le jour-amende 3).  --  Le travail d'intérêt général 4).  --  Le stage de citoyenneté 5).  --  Le placement sous surveillance électronique ou bracelet électronique 6).  --  La sanction-réparation Les peines alternatives ne peuvent pas être cumulées...

continuer la lecture

Délit de rébellion

Délit de rébellion

Délit de rébellion I).   --   Le délit pénal de rébellion est défini à l'article 433-6 du Code Pénal qui dispose que : (Délit de rébellion) « Constitue une rébellion le fait d'opposer une résistance violente à une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant, dans l'exercice de ses fonctions, pour l'exécution des lois, des ordres de l'autorité publique, des décisions ou mandats de justice ». Il arrive qu’une personne poursuivie pour rébellion le soit également pour outrage, délit prévu et réprimé par l’article 433-5 du Code pénal. De manière générale, le délit de rébellion suppose a priori l’existence d’une infraction, condition préalable à une situation...

continuer la lecture

L’extinction des peines

L’EXTINCTION DES PEINES


L’EXTINCTION DES PEINES I).  --  LE DÉCÈS OU LA DISSIMULATION DU CONDAMNÉ (L’EXTINCTION DES PEINES) Le décès d’une personne physique ou la dissolution d’une personne morale emporte non seulement l’extinction de la peine, mais aussi l’extinction de l’action publique (C. Pén, art. 133-1 alinéa 1ᵉʳ). Il s’agit d’une traduction, en terme technique, du principe de personnalité des peines, corollaire du principe de personnalité de la responsabilité pénale. Que signifie concrètement l’extinction de l’action publique en pareille occasion ? Une procédure initiée du vivant du prévenu ne peut être poursuivie à l’encontre de ses héritiers, conformément à la jurisprudence Lagardère contre France de la Cour européenne des droits de l’Homme...

continuer la lecture