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Cabinet ACI > Articles sur les droits des victimes  > Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?

Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?

Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?

Victimes et secret médical : que peut-on transmettre à la justice ?

I).  —  Le secret médical : un principe fondamental du droit français

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Le secret médical est l’un des piliers de la relation entre un patient et un professionnel de santé. Il est généralement absolu, protégé à la

fois par le Code de la santé publique, le Code pénal, la déontologie médicale, et la jurisprudence.

     A).  —  Fondement légal

1).  Article L.1110-4 du Code de la santé publique (CSP) : « Toute personne prise en charge par un professionnel […] a droit au respect

de sa vie privée et au secret des informations la concernant. »

2).  Article 226-13 du Code pénal : la révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire est punie d’un

an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.

II).  —  Secret médical et procédure pénale : les exceptions

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Malgré son apparente rigidité, le secret médical n’est pas absolu. La loi prévoit plusieurs exceptions permettant la transmission

d’informations à la justice, en particulier dans les dossiers pénaux où une victime est concernée.

     A).  —  En cas de consentement de la victime

La victime peut lever elle-même le secret médical la concernant. Elle peut :

1).  Demander la communication de son dossier médical (article L.1111-7 CSP),

2).  Le transmettre à son avocat,

3).  Ou l’introduire dans la procédure pénale volontairement.

     B).  —  En cas de signalement légalement obligatoire

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Certaines situations imposent au professionnel de santé de signaler des faits à la justice ou à l’administration, même sans l’accord de la

victime :

1).  Article 226-14 du Code pénal : dérogation au secret en cas de violences sur mineur ou personne vulnérable, lorsque le médecin

est informé de faits susceptibles de se reproduire.

Exemple : un médecin constatant des lésions compatibles avec des violences sexuelles sur une adolescente de 15 ans peut (et parfois doit) en

informer le procureur de la République.

     C).  —  Réquisitions judiciaires

Dans le cadre d’une enquête ou d’une instruction pénale, le secret médical peut être partiellement levé sur réquisition judiciaire :

1).  Le procureur de la République, l’officier de police judiciaire ou le juge d’instruction peuvent réquisitionner des pièces

médicales,

2).  Cette mesure est encadrée par l’article 60-1 du Code de procédure pénale, applicable en enquête préliminaire ou de flagrance.

Exemple jurisprudentiel :

Cass. crim., 7 avril 2004, n° 03-84.309 — La chambre criminelle admet la réquisition de pièces médicales dans le respect de la procédure,

sans que cela ne viole le secret professionnel.

III).  —  Le témoignage du médecin devant les juridictions

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Le médecin peut être entendu comme témoin dans une affaire pénale, mais il demeure lié par son obligation de réserve, sauf :

1).  S’il est expressément autorisé par la victime à parler,

2).  Ou si le cadre légal permet une dérogation, comme vu ci-dessus.

Un médecin ne peut donc pas librement témoigner des confidences médicales sans risque de sanction (voir Cass. crim., 16 

décembre 2014, n° 13-86.843).

IV).  —  Dossier médical et expertise judiciaire

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

     A).  —  Expertise médicale sur la victime

En cas de procédure pénale, une expertise médicale peut être ordonnée (article 156 CPP) pour évaluer :

1).  La gravité des blessures,

2).  Le traumatisme psychologique,

3).  Les conséquences physiques ou sexuelles d’un viol ou d’une agression.

Cette expertise est versée au dossier, et peut être consultée par les parties.

    B).  —  Le rôle de la victime et de son avocat

L’avocat peut :

1).  Solliciter une expertise médicale judiciaire,

2).  Contester une expertise partiale ou incomplète,

3).  Produire un certificat médical dans le cadre de la constitution de partie civile.

Exemple : un certificat d’un médecin traitant mentionnant des troubles post-traumatiques liés à un viol peut appuyer la demande

d’indemnisation lors de l’audience.

V).  —  L’équilibre entre secret médical et vérité judiciaire

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

La difficulté, dans les affaires pénales, est de concilier le respect de la vie privée de la victime avec la nécessité d’établir la vérité. La

loi permet donc une levée partielle, encadrée et proportionnée du secret médical.

Le juge, l’avocat de la victime ou celui du prévenu doivent agir avec prudence et respect, en veillant à ne pas violer inutilement la sphère

intime de la victime.

VI).  —  Le rôle de l’avocat pénaliste du cabinet Aci à Paris

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Le cabinet Aci, intervenant régulièrement dans des affaires de violences sexuelles, atteintes physiques, inceste, ou viol conjugal, accompagne les victimes à chaque étape :

1).  Analyse du dossier médical et stratégie de communication,

2).  Requête en expertise judiciaire,

3).  Dialogue avec les médecins traitants ou experts,

4).  Encadrement des réquisitions judiciaires,

5).  Protection des éléments médicaux sensibles.

Le cabinet défend également les personnes mises en cause, notamment lorsque des certificats sont produits à charge dans des conditions

irrégulières ou partiales.

Conclusion

Le secret médical est une protection essentielle, mais des exceptions légales permettent sa levée dans certaines affaires

pénales, notamment pour protéger une victime ou faire progresser l’enquête.

Le cabinet Aci, avocat pénaliste à Paris, vous accompagne dans ces procédures complexes, avec une approche humaine, rigoureuse et

respectueuse de votre intimité.

VII).  —  Contactez un avocat

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

pour votre défense

Victimes et secret médical : que peut-on transmettre à la justice ?

1).  Le secret médical : un principe fondamental du droit français

Le secret médical est protégé par le Code de la santé publique et le Code pénal. Il garantit à toute victime un droit absolu à la confidentialité.

Article L.1110-4 CSP : respect de la vie privée et du secret des informations médicales.

Article 226-13 Code pénal : un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende en cas de révélation non autorisée.

2).  Les exceptions en procédure pénale : ce que la loi autorise

Le secret médical n’est pas toujours absolu. En droit pénal, des dérogations strictement encadrées sont prévues.

3).  Consentement de la victime

La victime peut transmettre son dossier médical ou autoriser son médecin à témoigner.

4).  Signalement obligatoire (article 226-14 Code pénal)

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Les médecins peuvent signaler des faits de violences sur mineurs ou personnes vulnérables, surtout s’ils risquent de se répéter.

5).  Réquisitions judiciaires encadrées

Procureur, OPJ, juge d’instruction : peuvent réquisitionner des pièces médicales (article 60-1 CPP).

Les réquisitions doivent respecter la procédure pour être valables.

Exemple : Cass. crim., 7 avril 2004, n° 03-84.309 — La réquisition de pièces médicales ne viole pas le secret si elle respecte la procédure.

6).  Le témoignage du médecin devant les juges

Le médecin reste tenu au secret sauf :

– Accord exprès de la victime,

– Dérogation prévue par la loi.

Jurisprudence : Cass. crim., 16 déc. 2014, n° 13-86.843 — Un médecin ne peut témoigner librement sans autorisation.

7).  Expertise médicale et procédure pénale

8).  Expertise ordonnée par le juge

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Permet d’évaluer les conséquences physiques ou psychologiques (article 156 CPP).

9).  Le rôle de l’avocat dans la production des éléments médicaux

– Encadrement du certificat médical,

– Contestation d’expertises partiales,

– Stratégie de présentation du préjudice.

10).  Respecter l’équilibre entre intimité et vérité judiciaire

La loi cherche un équilibre : protéger l’intimité de la victime tout en permettant à la justice d’agir.

L’avocat veille à éviter les dérives dans la levée du secret médical.

11).  Le rôle de l’avocat pénaliste du cabinet Aci

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Le cabinet Aci à Paris intervient en défense comme pour les victimes, avec une approche :

– Stratégique (analyse des textes et jurisprudences),

– Humaine (écoute et confidentialité),

– Juridiquement rigoureuse (dossier construit, preuves admissibles).

12).  Contactez le cabinet Aci

Vous êtes victime ou mis en cause dans une affaire où des éléments médicaux sont en jeu ?

Le cabinet Aci, avocat pénaliste à Paris, vous accompagne à chaque étape.

Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour une défense sur mesure.

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du cabinet Aci assurera efficacement votre défense.

Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au téléphone, ou

bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation : auteur, co-auteur, complice, receleur ou

victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre défense durant la phase

d’enquête (garde à vue) ; d’instruction (juge d’instruction, chambre de l’instruction) ; devant la

chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire (après le procès, auprès de l’administration

pénitentiaire par exemple).

VII).  —  Les domaines d’intervention du cabinet Aci

(Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Cabinet d’avocats pénalistes parisiens 

D’abord, Adresse : 55, rue de Turbigo

75 003  PARIS

Puis, Tél. 01 42 71 51 05

Ensuite, Fax 01 42 71 66 80

Engagement, E-mail : contact@cabinetaci.com

Enfin, Catégories

Premièrement, LE CABINET

En premier lieu, Rôle de l’avocat pénaliste (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

En somme, Droit pénal  (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Tout d’abord, pénal général (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Après cela, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal

Puis, pénal des affaires (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Aussi, Droit pénal fiscal (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Malgré tout, Droit pénal de l’urbanisme (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

De même, Le droit pénal douanier (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

En outre, Droit pénal de la presse (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

                 Et ensuite (Victimes et secret médical : que peut-on dire à la justice ?)

Donc, pénal routier infractions

Outre cela, Droit pénal du travail

Malgré tout, Droit pénal de l’environnement

Cependant, pénal de la famille

En outre, Droit pénal des mineurs

Ainsi, Droit pénal de l’informatique

En fait, pénal international

Tandis que, Droit pénal des sociétés

Néanmoins, Le droit pénal de la consommation

Toutefois, Lexique de droit pénal

Alors, Principales infractions en droit pénal

Puis, Procédure pénale

Pourtant, Notions de criminologie

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